Bienvenue sur Lovelive 2024
Nous sommes le 21 novembre 2024. Il est 22h34 en France.
Accueil Tchat Forum Média

Adobe Photoshop sur Linux ?

 

Ça peut aussi vous intéresser

Proposé par Administrateur le 21 janvier 2010 à 16:38
7 commentaires


Publié dans Informatique

Si les graphistes hype qui ne sont là que pour le style ont généralement tendance à ne jurer que par le Mac et son Adobe Photoshop, nous savons plus généralement que LE logiciel phare d'infographie est surtout installé sur les plate-formes Windows. Mais pour les Linuxiens, ce logiciel est dans le top des logiciels que l'on attend, et ce depuis de nombreuses années.

Pour les heureux possesseurs de Linux (j'en suis, mais tout le monde n'est pas non plus heureux d'avoir Linux), la carence d'offres logicielles pour faire du graphisme se pose uniquement autour de l'absence d'un Photoshop. Mais ce bijou n'est pas si absent que ça du système, si l'on suit les solutions de contributeurs ingénieux.

La méthode classe, avec Wine

En effet, ceux qui ne veulent pas s'offrir un Windows mais qui ont eu le courage de s'offrir un Photoshop (cherchez l'erreur), peuvent depuis quelques petites années avoir recours à Wine. Wine, c'est comme un émulateur de Windows, sans en être un. Ce qui est certain, c'est qu'il vous permettra d'utiliser votre Photoshop directement dans votre bureau Linux, pour peu que vous n'utilisiez pas la version CS3 ou CS4 (ou encore CS5 depuis le temps).

La méthode virtuelle, classe comme Georges Abitbol

Ceux qui préfèrent utiliser Linux mais qui possèdent également un Windows peuvent faire appel à la magie des machines virtuelles. Et pour les machines virtuelles, un ténor s'appelle VirtualBox. Avec VirtualBox, vous pouvez installer votre Windows dans une application du bureau, comme si c'était un ordinateur dans votre ordinateur. Si vous ne connaissez pas cette méthode, c'est magique.

Comment se passer de Photoshop sous Linux ?

Très sérieusement, toute personne habituée à Photoshop pourra s'en sortir sur des logiciels comme Paint Shop Pro ou même Painter (avec un peu de mal). Sous Linux, toute cette offre est inexistante, et on vous aiguillera systématiquement vers GIMP, en vous prétextant probablement que « c'est la même chose que Photoshop en mieux ».

Si votre but est de faire de sommaires retouches d'images, ils auront raison, vous n'avez pas besoin de grand chose de plus pour effectuer des rotations, des redimensionnements d'images ou autres joyeusetés propres à la photo.

Par contre, si vous cherchez un logiciel de création graphique, peinture numérique ou création de maquettes... ça va très vite coincer. Actuellement, GIMP, dans sa version 2.6, fait des efforts colossaux pour ressembler à Photoshop. Ben oui, après des années, ils se sont rendus compte qu'ils étaient complètement à la masse en termes d'ergonomie. Si vous ne me croyez pas, voici un comparatif rapide GIMP/Photoshop, comparant les points cruciaux qui relèguent GIMP au rang d'utilitaire banal.

  1. Les brosses. La gestion des brosses de Photoshop est exemplaire (pourrait faire encore mieux en copiant Painter), rapide et facile à prendre en main, alors que changer la taille d'une brosse dans GIMP est impossible sans des tonnes de manipulations inutiles : vous devez choisir une brosse d'une certaine taille et utiliser un ratio par-dessus, afin de l'agrandir et la réduire. Photoshop, lui, prend une forme, une dureté et de nombreux paramètres, et n'a surtout besoin que d'un slider pour changer la taille de brosse en pixels. Plus besoin de calculer la taille finale du pinceau.
  2. Les tablettes graphiques. Photoshop touche encore le sommet, en permettant de régler à votre désir la réponse à la pression du stylet, lorsque GIMP 2.6 se contente uniquement de cases à cocher (ou presque) ainsi qu'un support limité, qui reflète des carences que Linux a encore un petit peu en matière de gestion des périphériques de pointage (Wacom notamment).
  3. La gestion des calques. Ce coup-ci, GIMP offre un léger plus concernant les calques, plus précisément leurs dimensions, qui peuvent être différentes selon le calque. Outre cet avantage, le chien au pinceau (GIMP) est écrasé dans beaucoup de domaines : calques intelligents, effets de calques... Des fonctions qui sont devenues indispensables, mais qu'on ne trouve que dans le logiciel de la Pomme (Adobe).
  4. La gestion du texte. Ici, ça saute encore aux yeux. Adobe Photoshop est à mon sens parfait en ce qui concerne la gestion des calques de texte, et ce depuis plus de 10 ans, tandis que GIMP se cantonne au minimum strict, ce qui est franchement assez mauvais. Mais ça fonctionne.
  5. Les filtres. Dans ce domaine, chacun tire son épingle du jeu, chaque logiciel ayant par défaut des options intéressantes qu'on retrouvera difficilement ailleurs.
  6. Le dessin vectoriel. Ici, pas de mystère, Adobe gagne haut la main.
  7. L'ergonomie. Alors que Photoshop se concentre sur une seule fenêtre avec des barres d'outils (fort bien pensées), GIMP se désarticule en autant de fenêtres qu'il y a de barres d'outils ou de documents ouverts. C'est sympa, mais à part pour un utilisateur de Mac, ça semble très perfectible, la demande de la communauté reflète largement ce point. Entre les deux logiciels, les boîtes d'outils sont également incomparables. Elles sont quasiment toutes plus pratiques dans le logiciel Max/Windows que sous Linux, du pinceau aux palettes de couleurs. (le genre de différence typique entre les leaders du libre et les leaders du propriétaire) GIMP a fait un bon travail sur les boîtes d'outils, mais ça manque encore un peu de précision...
  8. Edit : à l'époque je croyais que le raccourci clavier pour la pipette était absent de The GIMP, mais ça fait tout comme Photoshop en fait...

En bref, le GIMP est très bon pour de petites tâches graphiques, ou si vous avez de la patience pour réaliser des tâches ardues. Mais globalement, il ne tient pas la mesure avec le ténor du domaine, principalement car il est développé par des informaticiens pour des informaticiens qui veulent modifier des images. La politique de développement du logiciel ayant changé il y a quelques années, on va toujours vers le mieux, mais quand verrons-nous un logiciel pour les professionnels sous le nom de GIMP ? (c'est à moitié un troll, mais la différence entre les deux va bien au-delà du détail).

Bref, si vous souhaitez réaliser des compositions graphiques élaborées (communication, dessin, design) à moindre effort avec de meilleurs résultats, vous aurez plus de mal à faire sans le logiciel d'Adobe, malheureusement.

C'est pas fini !

Le 5 novembre 2010, certains utilisateurs de Linux ont pu découvrir la version de développement de The GIMP. La version 2.7 est une version intermédiaire qui précède la sortie de la version 2.8, stable et avec de nouvelles fonctions. Et tout cela est fort bien pensé; ce n'est pas un hasard si The GIMP ressemble de plus en plus à Photoshop. Les outils sont devenus plus intuitifs et le contrôle de la taille est simple et assisté graphiquement.

La configuration des tablettes graphiques et autres dispositifs de pointage dépasse désormais Photoshop (qui lui, ne propose pas de configuration, pas besoin) mais n'est pas encore intuitive.

Ajoutons que The GIMP supporte le mode fenêtre unique, mode de fenêtre qui existe sous la plupart des logiciels d'image. À noter que the GIMP peut être switché entre son mode traditionnel et le mode « Photoshop », ce qui rend l'application supérieure à ses concurrents sur ce point. Mais à l'heure actuelle, il est impossible de conserver l'état « Fenêtre unique » entre plusieurs lancements du logiciel. Le mode fenêtre unique était d'ailleurs excessivement lent dans les premières versions mais est désormais transparent.

Pour que The GIMP devienne mon logiciel de chevet, il ne lui manque plus que les effets de calque (qui ne sont techniquement qu'une liste de calques paramétrés).


 


Commentaires

anonyme a dit
23 janvier 2010 à 11:46

Bonjour, je teste.

franck a dit
01 juillet 2010 à 19:45

Et "gimp" c'est pour les chiens !!!!!!!!!!!!!!!!!

franck a dit
01 juillet 2010 à 19:51

the gimp évolue sans cesse, si vous n'etes pas un pro, il suffit. une bonne photo se fait à 90% à la prise de vue.

 

Administrateur a dit
08 juillet 2010 à 19:16

Hello Franck, c'est plutôt au niveau de l'infographie que The GIMP pêche. Il n'est pas adapté pour des travaux simples de création from scratch parce qu'il est dépassé à ce niveau par nombre d'outils, plus intuitifs. Sinon c'est The GIMP possède des filtres indispensables que de nombreux autres n'ont pas.

Zeus81 a dit
23 juillet 2010 à 21:07

Alala, comment il est trop à la ramasse cet article, que d'inepties c'est affligeant.

Dans la 2.6 déjà la taille des brosses pouvait être modifiée avec une simple jauge dans les propriétés de l'outil (qu'on laisse affichées en permanence quand on est un minimum intelligent).

Peut être étais tu embrouillé par le fait qu'il y ai plusieurs brosses identiques avec une taille de départ différente mais ça c'est un vestige du passé qui a disparu dans la 2.7 mais dans un sens c'était pratique puisqu'on peut changer rapidement de brosse et donc de taille avec Ctrl+Maj+Roulette

Pour l'ergonomie, alors que j'étais habitué à celle de Gimp quand je suis arrivé sous Photoshop j'étais complètement pommé, elle est vraiment nulle l'interface d'Adobe... ou alors c'est peut être tout simplement que quand on est habitué à une interface c'est dur d'en changer, wahou je suis trop un génie !

Et puis j'aimerais rappeller que l'interface de Gimp est modulable, en quelques glisser/déplacer on peut reproduire celle de toto pour les accros, à part pour le dock d'images of course (du moins dans la 2.6).

Enfin c'est sûr que si t'essaies de te servir de la pipette avec Alt tu dois avoir du mal, par contre avec Ctrl ça marche très bien. =)

 

En plus il parrait que sous toshop les séléctions sont en bitmap, lolz.

joey a dit
24 juillet 2010 à 04:34

Alala, comment il est trop à la ramasse cet article, que d'inepties c'est affligeant. [...]

Puisque l'on peut troller constructivement, rares sont les professionnels qui utilisent GIMP, ce n'est pas sans raison. Je ne sais pas si tu connais bien Photoshop, mais je connais bien ce logiciel, et je connais pas trop mal GIMP également. J'utilise les deux régulièrement, et déterminer le gagnant prend une seconde.

Pour reprendre ton argumentation, la taille des brosses peut être modifiée depuis la nuit des temps dans GIMP, mais il faut voir comment : on change la taille de brosse à l'aide d'un ratio, c'est archaïque. Me traiter d'imbécile indique que tu n'utilises jamais Photoshop, où tu as une forme et une taille de brosse en pixels, il n'y a pas de mix entre pixels et ratio comme dans GIMP. Compare le système de brosses de Photoshop et celui de GIMP et tu comprendras mieux de quoi je parle.

Pour ce qui est de l'ergonomie, c'est une question de goûts, certes. Cependant, prenons l'exemple de Visual Basic 5 et Visual Basic 6 : Microsoft a abandonné les fenêtres volantes pour une raison qui a été évidente; c'est plus simple de manipuler une fenêtre conteneur, puis de déplacer dans ce conteneur les fenêtres d'outils. Également, si les internautes plébiscitent une interface à la Photoshop pour GIMP, ce n'est pas non plus un mystère. Les cours d'ergonomie donnent le plus souvent raison à Photoshop.

L'interface de GIMP est pas bien compliquée en soi, certes, donc oui, on est pas particulièrement perdu par rapport à un Photoshop. À part pour ce qu'il manque.

Les sélections de Photoshop sont en bitmap (je comprends « pixel par pixel ») ? Ok, je conclus que tu n'utilises donc pas ou presque jamais Photoshop...parler d'inepties affligeantes devient absurde dans un tel cas de figure. La sélection de Photoshop est en bitmap sur les calques bitmap, comme dans GIMP, avec lissage de la sélection (précision en-dessous du pixel), que l'on peut aussi désactiver. Photoshop propose en plus des calques vectoriels.

Finalement, je ne comprends plus très bien la teneur de ton troll ?

DoubleJ a dit
12 mars 2011 à 18:08

Gimp : gratuit

Photoshop : hors de prix

Linuxien, administrateur réseau et retoucher de photos à mes heures, on ne peut pas comparer (pas encore) the Gimp et Photoshop. Mais sous Linux, on n'a pas trop le choix et si the Gimp n'existait pas ben il n'y aurait pas grand chose. Le jour où la suite Adobe fonctionnera sous Linux, y compris en version "cracké" pour celui qui ne peut pas se l'offrir, je ne suis pas sur que the Gimp tienne la route ou trouve encore clients parmi les graphistes malgré son énorme potentiel caché et notamment son très pratique fonctionnement par scripts que l'on peut coupler a un site web.

 


Poster un commentaire

Commentaire

captcha
Nom

Email

URL