Site de rencontres webcam Côte d'Ivoire

Dans la série « Je crie au loup », cette fois-ci, un petit topo rapide sur les arnaques à la webcam, venant bien entendu de Côte d'Ivoire (sans oublier le Bénin, le Cameroun...)

Supposons que vous êtes inscrit sur un site de rencontres (gratuit ou payant, ça ne change quasi rien). Vous êtes en conversation avec une femme (ou un homme, mais dans ce cas précis, aucune arnaque à la webcam n'a encore été rapportée) qui habite dans un pays de l'Afrique de l'Ouest. Cette personne vous invite à utiliser MSN, puis vous invite à utiliser votre webcam.

Saviez-vous qu'il est possible pour l'arnaqueur de vous faire croire qu'une jeune femme est bien en train de vous parler ? Grâce à des logiciels, il est possible de diffuser une vidéo et faire croire que c'est une webcam qui la diffuse. Cela existe depuis plus de 5 ans, et c'est de plus en plus utilisé à Abidjan (Côte d'Ivoire).

Quelle arnaque peut se cacher derrière l'utilisation d'une « fake webcam » ?

Et bien, à notre connaissance :

• La première utilité de la webcam, c'est de vous menacer, si jamais vous vous étiez dénudé. La première méthode consiste à vous faire croire que votre vidéo sera diffusée sur des chaînes publiques, sans un envoi d'une rançon de votre part.
• Deuxième utilité, vous faire croire que vous avez fait quelque chose de réprimé par la loi Ivoirienne. Vous aurez droit à des appels et du harcèlement (c'est à cela que sert votre numéro) pour régulariser votre situation... Bien entendu, ils ont toujours recours à Western Union pour vous faire payer.
• Dernière utilité, vous faire croire que vous parlez vraiment à une personne réelle, et que vous pouvez avoir confiance lorsqu'elle vous extorquera de l'argent. Malheureusement, il ne faut jamais faire confiance à une personne qui dit vivre ou travailler en Afrique.

On tourne en rond, mais tous les jours, des gens non avertis envoient 500, 1000, 1500€... Cela représente des centaines de millions de dollars dans le monde chaque année. Et pour quoi ? Pour que des Russes, Ukrainiens, Ivoiriens, Béninois, etc. ne servent même pas leur pays. C'est un mal pour un mal.