Ceci:
Ô mon corps…
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Ô mon pauvre corps, toi qui n’es qu’un sensible animal
Et dont l’instinct du plaisir me pousse parfois au mal,
Toi mon outil, mon geôlier, mon bourreau, ô compagnon
Je sens ta vie s’achever alors que s’approche ma libération.
Tu me fus mon démon, tu me fus aussi joie et souffrance ;
Alors que je te vois vieillir dans l’indignité de la faiblesse
Mon esprit ayant à peine pitié de toi retrouve son aisance ;
Où se meurt ta folie animale la raison devient l’allégresse.
Ô fou dont il me fallu souvent lutter contre tes désirs haïssables
Alors que mon esprit cherchait son propre plaisir à travers toi,
Tu étais donc ce serpent qui me rendit souvent l’âme misérable
Lorsque pour t’assouvir -être de chair- je livrai le mauvais combat.
Te vois-tu doucement te lover en la mort ? Le temps est ton bourreau.
Tu n’en auras connu qu’un segment alors que l’éternité est aux âmes
Pour qu’enfin les prisonniers de la chair refusant d’en être les vassaux
Te voient ô mon corps n’être qu’un vaisseau qui lentement se décharne.
Ton futur est un néant que conquiert la lumière alors que tu l’attise ;
Vois-tu mon esprit s’élever en se consumant en ta flamme éphémère ?
Ô mon tyran en refusant d’exister en ton enfer j’ai enfin choisi de vivre
Étant aux commandes de ma raison alors que tu rejoins ton cimetière.
Bientôt Kronos me libérera de tes souffrances et tu mourras sans moi.
Cadavre et excrément, à ton tour tu nourriras la terre qui t’a sustenté ;
Libre de ta lourdeur mécanique et de tes besoins qui me furent des lois
Je retournerai en ma jolie demeure pour mon esprit plus encore s’ériger.
manu2424
a tout les personne que je laisse pourmoi il n y a que deux persone a qui je leure dirai (vous allez me manquer mes enfants) et eux seule le merite